Que portais-tu ce jour-là ?
Du 10 Mar. 2025 au 14 Mar. 2025
Lyon-Ecully
Showroom du skylab
Exposition
Dans le cadre de La semaine de l’égalité, l’association "En parler" présente l’exposition « Que portais-tu ce jour-là ? », adaptation française de « What were you wearing? ».
L’exposition est proposée par la Mission Égalité, le Skylab et la bibliothèque Michel Serres.
L’exposition est proposée par la Mission Égalité, le Skylab et la bibliothèque Michel Serres.
L’exposition
Issue d’un projet lancé en 2013 par l’Université de l’Arkansas, l’exposition présente des tenues inspirées de celles portées par des victimes de viol. Elle questionne ainsi la phrase « Que portais-tu ce jour-là ? », trop souvent posée aux victimes de violences sexuelles. L’exposition a pour but d’apporter une réponse concrète à l’un des mythes les plus répandus dans la culture du viol : l’idée selon laquelle les vêtements, et plus généralement la façon dont une personne est habillée, peuvent « inviter » au viol. Grâce à des témoignages authentiques, l’installation vise à déconstruire cette idée erronée et répandue que les victimes seraient partiellement responsables de leur agression en raison de leur tenue portée « ce jour-là ».
À l’origine
L’exposition What were you wearing a vu le jour en 2013 à l’Université de l’Arkansas aux États-Unis. Elle a été créée par l’activiste Jen Brockman et le Dr Mary Wyandt-Hiebert trouvant leur inspiration dans le poème What I was wearing de Mary Simmerling. Ils ont invité des étudiants victimes de viol à partager de brèves descriptions des vêtements qu’ils portaient au moment de leur agression. Ces témoignages ont été utilisés pour reproduire leurs tenues, qui ont ensuite été exposées avec les témoignages correspondants. La première installation de l’exposition a eu lieu en 2014 à l’Université de l’Arkansas.
Avertissement
Cette exposition aborde un sujet difficile en apportant des témoignages de personnes ayant subi des violences sexuelles. Les histoires racontées ont été rapportées par des victimes et sont utilisées avec leur consentement. Les vêtements exposés dans l'installation ne sont pas les vêtements portés par les victimes, il s’agit de reconstitutions.
